William Howard | I'm not sexy, but I'm funny (A)

I. Formalités

Nom : HOWARD
Prénom : William
Date et Lieu de Naissance : Le 1er Août 1989, à San Fransisco
Age : 18 ans tout juste
Lieu d'habitation : New Haven, I guess
Profession des parents : Mon père possède une chaîne d'Hôtels de luxe et ma mère ne fait rien. Enfin, je veux dire elle fait genre la comptable et la décoratrice en chef, mais c'est simplement pour le plaisir de se rendre utile.

II. Questionnaire de Proust

Ma vertu préférée : La dérision. On vit dans un monde tellement sérieux et... bizarre qu'il me semble primordial de savoir rire de tout, et même de soi.
Le principal trait de mon caractère : Je dirais que je suis drôle. Enfin, on me le dit régulièrement. Je tâche d'être amusant, mais je connais mes limites et jamais oh grand jamais je sombre dans la moquerie. Je déteste la méchanceté gratuite.
La qualité que je préfère chez les hommes : J'ai jamais vraiment eu d'amis masculins. Jamais compris pourquoi d'ailleurs. Donc... je dirais que ce que j'apprécie chez eux, c'est qu'ils ne me poussent pas contre un casier ou le premier obstacle qui passe pour affirmer leur virilité devant leur petite copine. Oui, je parle d'expériences personnelles xD.
La qualité que je préfère chez les femmes : J'aime les filles naturelles et spontanées. Comme Cassie en fait. Son manque d'assurance est tout bonnement adorable. J'aime le fait qu'elle ne se rende pas compte qu'elle est superbe, et... Euh oui, je sais, c'était les femmes en général la question, autant pour moi.
Mon principal défaut : Ma maladresse. Je bafouille comme pas permis quand je suis nerveux, je rougis facilement, je suis capable de rentrer dans n'importe qui n'importe quand et je pense qu'il y a genre un point de gravité dans chacun de mes bras et de mes bras puisque j'ai la fâcheuse tendance à me taper contre à peu près chaque angle, chaque mur, chaque porte. Est-ce que les filles trouvent les hématomes séduisants ?
Ma principale qualité : Ma gentillesse ? Ou alors mon humour, j'en sais rien. Mais en tout cas, rien qui fasse de moi le super playboy du coin. Non pas que je veuille le devenir, parce que ça voudrait dire qu'il me faudrait des muscles sur les bras, un torse huilé, un don pour le football américain ou tout autre sport débile, une voiture de sport géniale, une voix grave, une démarche assurée, des filles à mes pieds... et j'en passe. En plus, j'devrais devenir idiot, alors trop peu pour moi.
Ce que j'apprécie le plus chez mes amis : Euh, j'vais finir par croire que vous tentez d'insister sur mon absence de vie sociale, là. C'est pas un peu gênant, mais presque. Bref. J'aime que mes amis m'aiment pour ce que je suis. Ca doit être pour ça que j'en ai pas beaucoup, en fait. M'en fiche, Cassie me suffit amplement.
Mon occupation préférée : Traîner avec Cassie, à refaire le monde en regardant le plafond, étudier, lire, dessiner - j'tente de faire ma propre bande-dessinée.
Mon rêve de bonheur : Vous allez me prendre pour une vraie gonzesse, mais après tout, qui a dit que le romantisme était une tare de la société ? Mon rêve ultime serait d'avouer mes sentiments à ma meilleure amie - ce qui n'arrivera jamais -, que ce soit réciproque - pareil - et la demander en mariage, un genou à terre - encore mieux. Et puis j'aimerais faire ma vie avec elle, avoir des enfants, et un métier épanouissant. Bref, je vis chez les Bisounours, je crois.
Quel serait mon plus grand malheur ? De me réveiller un jour dans le corps d'une de ces stars du lycée qui m'ont toujours méprisé - pour pas dire torturé, quand même.
A part moi -même qui voudrais-je être ? Personne, je me conviens je crois.
Où aimerais-je vivre ? J'adore San Fransisco, c'est une ville magnifique. Mais à choisir, je dirais... St Petersbourg. J'adore la Russie. C'est un beau pays, et puis c'est romantique. Ca me fait penser à un vieux pays en voie de disparition, qu'on tiendrait enfermé sous un dôme de verre pour le protéger. Non mais sérieusement, la Russie c'est franchement un pays à part, les gens ont encore des idéaux, je crois.
La couleur que je préfère : Je les aime toutes, même si j'avoue qu'elles sont peu à m'aller au teint.
La fleur que j'aime : Euh, j'y connais rien en fleurs, désolé.
L'oiseau que je préfère : Le faucon, ça en impose quand même. Mais je pense que si j'étais un oiseau, je serais un petit moineau tout frêle. (qui se ferait sûrement dévoré par ledit faucon mais heureusement pour moi, j'me balade en haut de la chaîne alimentaire)
Mes auteurs favoris en prose : Je lis de tout, que dis-je, je dévore même. Faut dire que j'ai du temps à perdre. J'avoue tout aimer, mais être tout de même un inconditionnel de Tolstoï et Shakespeare.
Mes poètes préférés : Je ne suis pas un accro de la poésie, à vrai dire. Les vers, ça me gonfle vite, en fait. Mais j'le dis pas, c'est pas respectueux pour ceux qui ont passé leur vie à écrire. Mais j'avoue aimer Appollinaire, même si j'ai jamais su comment son foutu nom s'écrivait, son receuil Alcools est... bien.
Mes héros dans la fiction : Sangoku, de Dragon Ball Z. Quand j'étais petit, j'aurais rêvé d'être aussi fort que lui et d'envoyer des boules d'énergie et des coups de pied retourné à tous ceux qui me piquaient mon goûter. Dans le même genre, je crois avoir été le plus grand fan de Link, le mec aux oreilles pointues des supers jeux vidéos Zelda. J'me souviens même que j'appelais Cassie Zelda, en hommage à la princesse super belle que le héros sauvait toujours. Ouais, je suis très doué avec une manette dans la main.
Mes héroïnes favorites dans la fiction : La princesse Zelda, donc.
Mes compositeurs (chanteurs/euses, groupes...) préférés : Enormément. Il y a rien de tel que de la musique pendant qu'on lit un super bon livre.
Mes peintres préférés : Euh, j'dessine pas trop mal, soit dit en passant.
Mes héros dans la vie réelle : Batman, héros des opprimés sans aucun superpouvoir, la classe à l'état pur. A oui, vie réelle. Euh, Hamlet ? Merde, il existe pas non plus. MARTIN LUTHER KING, bon sang, pourquoi n'y ais-je pas pensé plus tôt ? J'admire énormément ce grand homme...
Mes héroïnes préférées dans la vie réelle : Cass'
Mes héros dans l'histoire : Martin Luther King, j'me répète. (http://fr.youtube.com/watch?v=PbUtL_0vAJk, franchement, je trouve qu'il n'y a rien de plus beau, de plus puissant que ce discours.)
Ma nourriture et boisson préférée : Adorateur de malbouffe je suis, malheureusement. Avec une préférence pour notre fast-food chéri, Taco Bell. J'aime manger Mexicain.
Ce que je déteste par-dessus tout : L'intolérance. Quoique l'indifférence c'est pas mal non plus parce qu'honnêtement quand on ne me provoquait pas, j'étais tout bonnement invisible, et au final, j'me demande ce qu'il y a de pire ? Grande question à étudier un jour.
Le personnage historique que je n'aime pas : Tous les rois, empereurs, tsars, présidents-dictateurs, militaires et j'en passe. Les gens de pouvoir sont foncièrement mauvais. Je crois que c'est le pouvoir qui tape sur le système. C'est peut être même un aspirateur à neurones, voilà pourquoi moi qui a même pas de l'influence sur mon hamster, j'en ai à revendre, des neurones.
Les faits historiques que je méprise le plus : La réudction des libertés.
Le don de la nature que je voudrais avoir : Lire dans les pensées. Je suis de nature curieuse et puis au moins, avec ça, ça m'éviterait de bafouiller de gêne régulièrement parce que je saurais déjà ce à quoi la personne pense avant qu'elle ne le dise.
Comment j'aimerais mourir : Pas maintenant, en tout cas.
L'état présent de mon esprit : Nerveux ? Mais impatient en même temps, j'suis plutôt content de partir loin de chez moi. C'est l'occasion de me réinventer, en quelque sorte.
La faute qui m'inspire le plus d'indulgence : Toutes, sauf la méchanceté.
Ma devise : "I have a dream", ça vous rappelle rien ?

III. Entretien

Quel est votre cursus envisagé et pourquoi l'avoir choisi ? J'ai choisi le cursus médecine, parce que je suis quelqu'un de profondément altruiste et pour moi, sauver les autres est quelque chose de primordial. Si tous ces stupides acteurs de cinéma ou pilotes de F1 devenaient médecins, brancardiers, charpentiers, enfin des métiers utiles aux gens, la planète se porterait carrément mieux. Quant à moi, je veux me spécialiser, être généraliste ne me suffit pas. Je veux travailler dans un hôpital, opérer, réparer.
Pourquoi devrions-nous vous choisir vous, plutôt qu'un autre ? D'abord parce que je suis très intelligent, la lecture de mon dossier scolaire devrait suffire à me faire intégrer la meilleure université du pays si le coeur m'en disait. De plus, je suis quelqu'un de déterminé et de très motivé. Je suis un élève sérieux pour qui les études passent avant tout et j'ai un caractère plutôt facile et malléable, loin des enfants de riche que vous devez supporter en permanence. Je ne suis pas un grand compétiteur et je ne plante personne dans le dos. Au contraire, si je peux aider mes camarades, je le ferai. Honnêtement, j'ai une mentalité qui manque cruellement dans les grandes universités.
Quels sont vos hobbies, en dehors des études ? Hum. Déjà, je tiens à préciser que les études passent avant tout. Je passe des heures à étudier et il est impossible de me déconcentrer. Le travail mis à part, j'aime lire. Je dévore une tonne de livres et j'ai une très bonne culture, que ce soit dans la littérature Anglaise, Française ou Russe, mes trois favorites. En plus, j'avoue être un féru de jeux vidéos et de bande dessinés, même si ce n'est pas non plus ma grande fierté. Enfin, au moins, j'ai le mérite d'être honnête. En parlant de BD, je dessine pas trop mal et je planche - notez le jeu de mot - sur un projet de bande dessinée, justement.

IV. En plus

Histoire du personnage : L'histoire de William est commune à bon nombre d'adolescents américains et à vrai dire il n'y a que le milieu social privilégié dont il est issu pour le distinguer quelque peu. Né à San Fransisco d'un père possédant une chaîne d'Hôtel luxueuse pendant une chaude journée d'été, il fut déjà une véritable perle, un bébé calme, et qui ne pleurait jamais ou presque, tant et si bien que les gouvernantes se battaient presque pour avoir le privilège de s'en occuper. Rapidement eveillé et très intelligent, très tôt, William entra au CP en sachant déjà lire, écrire, et compter. Très jeune il se mit à dévorer les ouvrges les moins complexes des bibliothèques de ses parents tout en commençant son addiction aux consoles vidéos - spécialement les Nintendo - et les Comics. C'est dès sa première année d'école que le petit garçon fut mis à l'écart, trop timide et surtout trop brillant par rapport aux autres. Maladroit et gaffeur, il faisait souvent rire ses institutrices qui l'adoraient et le trouvaient 'siiiii mignon'. Evidemment, être adoré de ses professeurs ne l'aida pas franchement à se faire des amis et le petit William fut rapidement habitué à se faire voler son goûter, ses billes et j'en passe. En parallèle, il se lia d'amitié avec une petite fille tout aussi marginale que lui, qui manquait cruellement de confiance en elle. Il la trouvait aussi belle que la Princesse Zelda - issue du jeu vidéo du même nom - et elle le trouvait 'rigolo'. A partir de là, ils ne se quittèrent plus, et William vit avec des papillons dans l'estomac depuis... un bon nombre d'années, même si il n'en a jamais rien dit à sa meilleure amie. Avec l'arrivée au collège, puis au lycée, la côte de popularité du garçon n'augmenta jamais, bien au contraire. Malgré un physique charmant de façon totalement objective - même si il ne s'en rend pas compte - et un humour très présent, parfois même cynique et grinçant, William reste la tête de turc de ses camarades. Trop rêveur, trop maladroit, il n'a pas son pareil pour rougir dès qu'une rare fille lui fait du rentre-dedans, le plus souvent à la suite d'un pari. Ou alors il est le roi de la bafouille dès qu'il est stressé. Bref, il y a plus flatteur comme tableau. Pas franchement accro aux sports d'équipe qui auraient pu faire de lui une sorte de superstar de lycée - qu'on oublie aussi vite, d'ailleurs - William préfère la voile en solitaire, la mer l'aidant à se ressourcer. Sinon, il dessine plutôt bien et planche sur un projet de Comics dont l'adorable héroïne blonde n'est pas sans rappeler sa meilleure amie. Le garçon, même si il ne répond nullement aux provocations dont on l'affuble, question de supériorité intellectuelle, est tout de même ambitieux et déterminé, même si il ne s'en vante pas. Son plus beau défi ? Partir. Loin, de préférence. Quitter San Francisco et tous les mauvais souvenirs qui s'y rapportent. William voit donc son admission à Yale comme quelque chose de salvateur, qui lui permetterait d'oublier sa réputation et de se... réinventer. Mouais, pas sûr qu'il y arrive.
Caractère : William est un garçon adorable et attachant, celui qui par conséquent devrait être populaire, adulé, et j'en passe. Pourtant, c'est tout le contraire qui s'est toujours produit. Quelque peu gaffeur et maladroit, William est atteint du fameux syndrome dit de 'Seth Cohen' auquel il aurait pu trouver un remède si il daignait regarder tout ce que l'Amérique produit en nullités télévisuelles. Bref, toujours considéré comme un geek, un intello un peu loser et plus mince que musclé, William a subi depuis sa plus tendre enfance les railleries de ses camarades, issus du même milieu social que lui. Contrairement à eux, il ne devint jamais méchant, égocentrique, arrogant, provocateur et j'en passe. Sympathique, souriant et pas sectaire pour un sou, William a les pieds sur terre, tant et si bien qu'il est toujours passé pour un OVNI dans son milieu plus étriqué tu meurs. Optimiste et très intelligent, ce qui lui permet de supporter ces imbéciles de camarades et leurs moqueries lourdingues sans broncher - pourquoi leur faire plaisir, après tout - est son humour. Will en a fait à la fois son épée et son bouclier : il sait rire de tout, et avant tout de lui-même. Parfois sarcistique et même cynique, il sait cependant s'arrêter avant un blanc des plus gênants. Le garçon n'est pas un de ces adolescents dépravés qui passe sa vie à sortir, se défoncer et baiser. D'ailleurs, le vide intersidéral qu'est sa vie sociale ne l'aide pas des masses. Bon élève, il n'en est pas moins un adolescent comme un autre, le genre à rester enfermé des heures dans sa chambre, soit à dévorer des livres épais, des écouteurs dans les oreilles, ou alors à dessiner pour sa future bande dessinée. A moins qu'il ne refasse le monde allongé sur son lit et les yeux rivés sur le plafond, Cassie à ses côtés. Pas vraiment sportif, William pratique cependant la voile en solitaire, et adorerait construire son propre bateau, qu'il nommerait sûrement "Cassie's sunshineé" ou un truc du genre. Timide et facilement nerveux, il est très maladroit et bégaie facilement, dès qu'il n'est pas en confiance. En somme, William est l'archétype de l'adolescent moyen, la matière grise en plus, les fiestas en moins